Canzoni francesi e immaginario ambientale: l’acqua

Le catastrofi d’acqua (la leggenda della città brettone di Ys sommersa dalle acque), i santi della pioggia e le feste popolari (“A la Saint Médard” dei Frères Jacques), il legame psicologico e affettivo con l’ambiente (“Le fleuve” dei Noir Désir)

Premessa
I canzone: la submersion de la ville d’Ys / Livaden Gerez (canzone popolare della Bretagne)

II canzone: a la Saint-Médard (Les Frères Jacques)

III canzone: le fleuve (Les Noir Desir)

Premessa
Vi presentiamo tre diverse canzoni francesi di due differenti epoche storiche: una canzone popolare della società tradizionale e due canzoni contemporanee, una della metà del secolo XX e l’altra dei giorni nostri. Le abbiamo scelte perché danno ragione in modo molto evidente di tre aspetti dell’immaginario ambientale legati all’acqua:
la catastrofe (la leggenda della città bretone di Ys sommersa dalle acque a causa della cattiveria del re e dei suoi abitanti);

i santi e le feste popolari (in questo caso, ci si riferisce a San Medardo che, si riteneva, avesse il potere dio governare la pioggia);

il legame psicologico e affettivo con il fiume nella nostra vita quotidiana.

Le tre canzoni sono:

la città di Ys sommersa dalle acque (Livaden Gerez)

a la Saint-Médard

il fiume

Presentiamo i testi delle canzoni (e le fonti), attivando anche, quando possibile, link Internet con siti dove è possibile ascoltare frammenti musicali o avere informazioni per conoscere meglio gli autori, che comunque sono già molto amati da un pubblico adulto (come nel caso dei Frères Jacques per « A la Saint Médard «) ma anche dai giovani, e qui ci riferiamo segnatamente al complesso rock dei Noir Désirs per « Le fleuve « .

Inoltre, per conoscere la storia della festa di San Medardo, si suggerisce una lettura della pagina Web che questo sito dedica alle tradizioni francesi dei santi del tempo.

I canzone

la submersion de la ville d’Ys (Livaden Gerez)

Canzone popolare d’origine bretone

Livaden Gerez
La submersion de la ville d’Ys

(La città di Ys sommersa dalle acque)

Ha glevaz-te, ha glevaz-te
Pez a lavaraz den Doue
D’ar roue Gradlon enn Is be ?
— « Arabad eo en embarat !
Arabad eo arabadiat !
Goude levenez, kalonad !
etc…
As-tu entendu, as-tu entendu
ce qu’a dit l’homme de Dieu
au roi Gradlon qui est à Ys ?
— « Ne vous livrez point à l’amour :
Ne vous livrez point aux folies.
Après le plaisir, la douleur !

(Chants populaires francais (chansons du répertoire traditionnel) http://www.rassat.com/normale/page8/general.html

II canzone

a la Saint-Médard

R.Révil – M. Vaucaire 1953

1
A la Saint-Médard mon Dieu qu’il a plu
Au coin du boul’vard et de la p’tit’ rue.
A la Saint-Médard mon Dieu qu’il a plu
Y’aurait pas eu d’bar on était fichus!
A la Saint-Médard mon Dieu qu’on s’est plu
Tous deux au comptoir en buvant un jus.
A l’abri dans l’bar on s’est tell’ment plu
Qu’on est sortis tard quand il a plus plu.

2
Quand il pleut le jour de la Saint-Médard
Pendant quarant’ jours faut prendr’ son riflard.
Les marchands d’pépins et de waterproufs
Se frottent les mains, faut bien qu’ces gens bouff’nt !
Dans notr’ petit bar on se retrouvait
A midi un quart et on attendait.
Quand il pleut dehors, dedans on est bien
Car pour le confort, la pluie ne vaut rien.

3
Pour tout arranger il a encor plu
La Saint-Barnabé oh ça tant et plus !
Pour bien nous sécher au bar on a bu
Trois jus arrosés puis on s’est replu.
Saint-Truc, Saint-Machin, toujours il pleuvait
Dans le bar du coin au sec on s’aimait.
Au bout d’quarant’ jours quand il a fait beau
Notre histoir d’amour est tombée dans l’eau.

http://www.geocities.com/Vienna/Choir/7173/accueil.html

III canzone

le fleuve

Parole di Bertrand Cantat
Musica dei Noir Désir

Quand la nuit s’étend, elle se laisse tomber au hasard
Elle enveloppe et elle sape les carcasses atroces
Et si tu peux te perdre du côté du fleuve
Il te calmera jusqu’à ce que tu ne puisses plus respirer

Comme elle est belle la ville et ses lumières seulement pour les fous
Celui qui veut, il la découpe en tableaux
Là c’est l’heure où le silence balance sur les eaux du fleuve
Le rythme des horloges qui pourrissent

Y’a là-bas cette fille qui enfle son souffle et ses jupes
Ouvertes comme des corolles en suspens
Plus elle danse, plus elle flambe, plus il l’aime, lui, comme il sent
Que no se puede, la Vida no vale Nada.

http://www.clarence.com/contents/musica/speciali/020604noirdesir/

Roberto Albanese

http://www.greenman.it

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